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ViE

by vlady Miss

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1.
La Source 03:44
2.
Cingle 04:40
3.
4.
5.
Un & Zéro 04:13
6.
Libre De moi 02:06
7.
Affleure 05:06

about

Pour voir la version filmée :

www.youtube.com/playlist?list=PLnXflLy6mA6khnQu04bHU3Qe9AmAqPHAP

A PROPOS :

- SOLENOÎDE - Grande Boucle 39

Nouveau panorama sonore de la création hexagonale

Traversez en diagonale le panorama musical hexagonal !
De Nantes à Strasbourg, en passant par Lyon, Douai, Bayonne, Paris et Vannes, c'est une pléiade d'artistes français qui animera notre playliste, une sélection d'aventuriers du son aptes à titiller les oreilles de tout amateur de voyages musicaux.

www.mixcloud.com/solenopole/solénoïde-grande-boucle-39-vlady-miss-microrama-mecanique-des-sons-hélène-vogelsinger/

- Sun BURNS OUT

Vlady Miss et les musiques qui sauvent la ViE

par Benjamin Berton

Sorti en tout début d’année, le premier album de Vlady Miss, ViE, après un premier EP l’an dernier, est l’une des bonnes surprises de ce premier trimestre. Vlady Miss, c’est le nouveau groupe écran du compositeur chanteur Charles-Eric Charrier, que d’aucuns connaîtront peut-être via son activité au sein du groupe MAN, duo qu’il composait Rasim Biyikli et qui laisse derrière lui, au moins trois albums et d’innombrables travaux parallèles. Très actif en solo, Charrier revient ici avec un album de 7 titres dont il signe les textes et compose les musiques en compagnie de Laurent Komlanvi Bel. Le disque bénéficie d’une production assez riche et d’une chaleur électro-folk qui lui confère une texture boisée et magique envoûtante. On pense aux poètes chanteurs de Hood et à toute cette galaxie new folk sur le sublime Cingle à l’électro grésillante et généreuse comme un feu de cheminée. The Komlanvi’s Song est délicatement pastorale et belle comme du John Martyn. ViE fait partie des disques qui s’écoutent plus qu’ils ne se commentent.

C’est un projet original, expérimental et qui défie quelque peu la classification en genres. Into The Wind a des accents world tandis qu’Un& Zéro repose sur un spoken word aussi classique qu’hermétique. La signature poétique de Vlady Miss laisse là où l’herbe repousse une empreinte élégante et à peine perceptible comme si la finalité était de se rendre invisible et simplement de se mettre au service des vies et des oreilles qu’on accompagne. C’est le message discret que l’on retient du dernier morceau, Affleure : cette idée que cette musique là ne vaut pas plus (ni moins) que le souffle ou le vent sur nos peaux.

- Par Dionys Della Luce pour INACTUELLES MUSIQUES

SINGULIÈRES

Affleurements poétiques

Voilà une couverture peu ordinaire pour un disque qui détonne. Des mots bien dits, des mots qui sonnent, des mots qui se taisent pour qu'on entende mieux encore la guitare et la batterie, les claviers et d'autres instruments encore, enregistrés de très près, en gros plan, comme sur la photographie. C'est ViE, le nouvel album de Vlady Miss, pseudonyme de Charles-Éric Charrier, ex-moitié du duo MAN, auteur-compositeur assez prolifique depuis plus de dix ans. Un album à hauteur d'homme. Une guitare frissonnante, basse profonde, l'éloge de l'autre à travers des petites notations sur le temps qu'il fait, le vent, la neige, l'homme qui parle « balayé comme un fétu de rien », et soudain une expression inattendue, « place à la joie / nucléaire », qu'on se demande comment prendre. Allusion distanciée, ironique, à la nucléarisation de la France, ou simplement utilisation du sens premier de l'adjectif, « relatif au noyau de la cellule », je penche pour la seconde, une joie élémentaire, à la source, le titre n'est-il pas "La source" ? Sur l'écran de la vidéo, une cellule au noyau blanc avec un halo bleu palpite avant de se fondre en une nébuleuse mouvante après une mini explosion tandis que la guitare, la basse et de légères percussions dérivent en un ad libitum intense et feutré. Introduction méditative aux cymbales, batterie et électronique pour "Cingle", dont le titre provient de la question initiale : « La vérité ? Cinglante comme une caresse. ». Le morceau continue, instrumental dépouillé, illuminé par un métallophone doublé de draperies de claviers. Douceur extatique, soleil aveuglant sur l'écran, rien d'autre, décharges déchirées sur la fin de l'errance. Il y a dans cette musique une austérité bienfaisante, si éloignée des déluges sonores que se croient obligés de nous assener bien des compositeurs pour nous prouver leur maîtrise, leur modernité. Elle accompagne les mouvements de l'âme, n'a pas honte d'être intime, éblouie de l'intérieur.
Un homme de profil, cadré à hauteur d'oreille et de nez, cligne des yeux sous le regard d'une femme de face, dont on voit la bouche. Que fait-il ? Il écoute peut-être, se tourne vers elle, elle sourit, on est sous le charme de son sourire, sous le charme des accords tranquilles de la guitare. Ils se parlent, elle se tourne vers la gauche, ils sont aux deux extrémités de l'écran, on ne voit plus qu'un œil de chacun. C'est "the Komlanvi's song", hommage à Laurent Komlanvi Bel, à la guitare ici et à l'électronique et aux percussions sur d'autres titres de l'album. Komlanvi Bel : comme l'envie belle entre l'homme et la femme ? J'en aime assez l'idée, la chanson simple n'est-elle pas une sérénade à sa manière ? Avec "Into the wind", c'est un dialogue entre percussion sèche et basse grondante, un blues décanté sur lequel vient se poser la voix, « tout est un / tout est... tout est rien », la voix de Béatrice Temple se glisse dans ce rythme minimal, ondule doucement sur des percussions diverses, discrètes, la guitare complète le tableau sonore d'une incantation ancestrale, « pendant que le vent souffle...». Lorsque la voix disparaît, persiste une rumeur percussive, des clochettes peut-être, un moment d'extase à contempler les nuages glisser dans le ciel bleu.

"Un & Zéro" ? L'un des sommets de cet album, une dérive poétique. Boucles de guitare et d'électronique, basse obstinée, voix chuchotante, « Le feu danse avec qui il veut », le bonheur d'entendre notre langue si souvent abandonnée par de misérables artistes ayant vendu leur âme au marketinge. C'est la beauté fragile qui avance, corde tendue sur le vide. Aussi "Libre de moi" s'entend-il comme un autre art poétique se laissant aller à la joie des mots, des rimes hasardées, et « si le ciel s'en fout c'est qu'il ne manque pas d'air », les paroles soutenues par un coussin rythmique allègre ponctué de petites lumières, puis c'est une envolée, une en allée chantante menée par la guitare débridée. Que reste-t-il alors ? Ce qui "Affleure", magnifique dernier titre, entre post-rock et ambiante, indirect hommage à Jack Kerouac... Charles Éric Charrier en clochard céleste sur la route de la ViE.

Des hymnes sans prétention, l'émotion musicale, et des vidéos qui n'en font pas trop, avares d'images, saisissent la vie au fil du temps : nuages qui passent, escargot en train de savourer une feuille, une fleur vibrant au vent, le vol d'un héron, un chat intrigué par des lamelles de tissu agitées par un courant d'air, des gouttelettes sur des roses un peu fanées, des couleurs pures, et puis rien parfois, l'équivalent visuel du silence, de l'introspection.


- Par Sylvain Fesson

Vous connaissez Charles-Eric Charrier ?
Vous ne connaissez pas ?
C'est un auteur-compositeur-interprète que j'ai rencontré à Nantes
Du temps où j'y ai vécu 5 mois, entre fin 2013 et début 2014
Auteur-compositeur-interprète un peu poète comme moi
Mais plus compositeur
Vraiment instrumentiste lui
Musicien
Cela fait d'ailleurs un moment qu'il joue et enregistre
Il a un vrai parcours discographique
Entre chanson, post-rock et musique du monde
Tribale, planante, filandreuse, pulsatile
Du monde au sens de la terre et du ciel
Elémentaire
Minérale
"Je suis sensible au réellement parlé sur la musique" dit-il
"Notre langue parlée sur de la musique c'est un vrai truc comme dirait l'autre"
Nimbés de climats envoûtants ses morceaux n'ont rien à envier
A ceux d'un certain Rodolphe Burger
Franchement
Moins caractéristiques d'un blues qui se voudrait lettré
A tel point qu'il en devient parfois caricatural
S'empêtrant dans le maniérisme stérile, gâteux
De la langue de charme
Osant le silence
Quant à eux
Ils sont mêmes souvent plus beaux
Insaisissables
Ces morceaux solubles
Dans l’écoute des rêves éveillés
Ces morceaux qu’il tourne
Dans son alambic
Avec son acolyte
Laurent Komlanvi Bel
A la réal et musique
Vous en doutez ?
Ecoutez...

- Indiepoprock par Yan Kouton


Vlady Miss – derrière lequel on retrouve Charles-Eric Charrier – présente avec « VIE » un album habité par une musique aussi belle qu’inclassable. Une musique depuis longtemps libérée de toutes contraintes et pesanteurs.

Les mots se lient aux instruments, pour flotter littéralement dans un espace-temps fascinant, où l’on ne reconnaît plus ni jazz, ni pop, ni électro, ni blues. Ce que l’on écoute relève d’autre chose. D’une musique « aux origines », dans ce qu’elle a de plus essentielle, de plus viscérale aussi sans doute.

« VIE », en majuscule, ne peut pas mieux exprimer ce qui s’anime dans le disque ; autant de vibrations, de résonances, de notes en apesanteur, de courtes phrases dont la grâce stupéfiante ne cesse d’interpeller. Cette combinaison de sons et de silences dans laquelle on plonge, cet ensemble de rythmes et de hauteurs, de nuances et le timbre de la voix constituent bien une authentique poésie. Une poésie totale, sonore et écrite, à la fois sensuelle et spirituelle, profonde et charnelle.

« VIE » est le – très grand – disque d’un musicien dans toute la plénitude de son art, dans toute la puissance apaisée de son regard aussi. A noter que le disque se décline dans une magnifique extension visuelle. Une série de vidéos qui renforce l’attraction de cette « VIE », essentielle.

- RADIO

"ViE" sur radio campus Grenoble

2. VLADY MISS « VIE » (Autoproduit)

Du spoken word ciselé sur des instrus ambient-folk, ce EP est bien beau, et il est de Charles-Eric Charrier.

Titre sélectionné : charlesericcharrier.bandcamp.com/track/un-z-ro

credits

released January 20, 2021

Chœur sur "Into The Wind" - Béatrice Temple

Dessin - Gilda Charrier Temple

Textes - Charles-Eric Charrier

Musiques - Laurent Komlanvi Bel & Charles-Eric Charrier

Réalisation Artistique - Laurent Komlanvi Bel

Photo cover : Nathalie Champagne

Production - Charles-Eric Charrier

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Charles Eric Charrier France

80's : No Go DaDa
90's : Dréta Lorélie
00's : Man & Haïku
...'s : Charles Eric Charrier
2018 : Dream Baby & vlady miss


www.youtube.com/channel/UCV9QFGrFXuHwmyMkYLcyANA

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